voici ce que ma collègue francesca a préparé pour son mail !
alors tous à vos envois
Monsieur Le Secrétaire d'Etat ,
Je sollicite aujourd?hui votre aide sur une situation discriminatoire entre salariés d'une même entreprise :
CAMIF PARTICULIER
suite à la liquidation judiciaire de cette dernière en date du 27 octobre 2008.
En effet, le groupe Camif Particulier avec 780 salariés au total était constitué d'un siège administratif et d'un magasin se situant à Niort mais aussi de 11 magasins à Lille, Lyon, Marseille, Annecy, Clermont Ferrant, Nantes, Paris, Plaisir, Rennes, Toulouse et Tour.
Ces 11 magasins employaient chacun une vingtaine de salariés or nos dossiers concernant ce licenciement économique sont instruits différemment !!!
Ex : salariée de la Camif et travaillant au magasin d?Annecy, en Rhône Alpes, j'ai été licenciée le 19 novembre 2008 pour motif économique et donc j'ai opté pour le CRP qui s'arrêtera le 19 juillet 2009 soit une période de 8 mois :
3 mois à 80% de mon salaire brut Camif
et les 5 derniers mois restant sont à 70% de mon salaire brut Camif
pendant ce même temps
mes collègues de Camif Niort eux bénéficient du CTP pendant 12 mois jusqu'au 19 novembre 2009 et surtout 12 mois à 80% de leur salaire brut Camif.
Pourquoi cette discrimination entre salariés d'une même Entreprise?
Nous sommes pour les 3/4 d'entre nous, encore à la recherche d?un emploi aujourd'hui. Le travail est difficile à obtenir, quelque soit la région de France. Effectivement, si les offres d'emploi sont plus nombreuses en région Rhône alpes, la demande y est plus forte aussi. Les demandeurs d'emploi sont d'autant plus nombreux et je n'ai pas le sentiment d'être une privilégiée d'habiter dans cette région par apport à mes collègues de Niort. Le constat de crise actuel est le même.
Aussi ma requête se porte sur la demande de bénéficier des mêmes indemnités et pour la même période que nos collègues de Niort et de reconsidérer les critères d'obtention de ces indemnités afin qu'ils soient étendus à tous les salariés de la Camif Particuliers. Si la loi française ne prévoit pas la rétroactivité, nous vous demandons sur la base restante actuelle ; c'est à dire les 70% restant de nous les allonger à 9 mois au lieu de 5 mois, afin d'être plus proche du régime de faveur du bassin niortais.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à ma sollicitation, je vous prie d'agréer, Monsieur le Secrétaire d'Etat, l'expression de ma haute considération .